Quand «forger» prend tout son sens!
À l'approche de l'hiver, Marie-Josée Roy se prépare à délaisser son lieu de travail principal, la forge "La Salamandre", pour aller se réfugier au chaud, chez elle, où elle est installée pour l'autre volet de son art, la peinture. Drôle de lapsus. On s'imagine plutôt que le feu de la forge apporte la chaleur, mais il y fait très froid en janvier et février, et même en novembre, malgré le soleil qui chauffe sur l'atelier. Bien que quelques fenêtres laissent pénétrer lumière et rayons du soleil, c'est sombre aussi, la forge. Qu'est-ce qui peut bien attirer une jeune femme à vouloir suivre les traces d'Héphaïstos, d'attiser le feu, de cogner sur le métal en fusion? Un métier que l'on sait dur physiquement. Le forgeron, c'est l'homme fort du village gaulois! Il y a des forgerons célèbres, mythiques, mais pratiquement aucunes forgeronnes... En l'écoutant me raconter son cheminement, je ne peux qu'imaginer la peti